lundi 24 juin 2013

L'ange du bizarre ou le romantisme noir à Orsay.



C'est l'historien d'art Mario Praz qui, dans les années 30, met en valeur le versant noir du romantisme qui exploite les excès et l'irrationnel.

Julien Adolphe Duvocelle

Cet univers se construit à la fin du XVIIIème siècle dans la littérature et les arts plastiques et exploite la part d'ombre, d'excès et d'irrationnel qui se dissimule derrière l'apparent triomphe des lumières de la Raison.



A partir des années 1880, pas mal d'artistes reprennent l'héritage du romantisme noir pour confronter l'homme à ses contradictions et à ses peurs. En pleine seconde révolution industrielle ressurgissent ainsi les hordes de sorcières, squelettes ricanants, démons informes, Satans lubriques, magiciennes fatales… qui traduisent un désenchantement provocant et festif envers le présent.


Les surréalistes parachèvent le triomphe de l'imaginaire, l'esprit même du romantisme noir...

Célia Mores

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