vendredi 16 mai 2014

Biennale 2014 de l'UMAM : Guy Brunet

Quand on rencontre Guy Brunet pour parler de son travail, il ne faut guère espérer de commentaires. Non par prudence ou par fatuité, mais parce qu’au fond il est persuadé que sa peinture ne se raconte pas. « La peinture je la fais, je la pense ; elle occupe le temps et l’espace. »

Guy Brunet peint avec une liberté détachée de toutes les contraintes serviles envers les modes. Ses qualités picturales lui font affronter avec audace la figure humaine dont son pinceau sensuel et nourri exprime la fragilité des chairs avachies par le temps. C'est par un cadrage inventif que ses scènes rompent avec les maîtres anciens dont il revendique l'héritage.

Lydia Harambourg, La Gazette Drouot, janvier 2008 (extrait).


Ce qui fascine dans ces images, c'est cette surréalité de l'irréel, cette manière de pousser à son extrême la représentation visible, pour capter l'invisible, le sous-jacent, l'à peine concevable, et saisir dans la pénombre de l'atelier, cette fragile et mystérieuse lumière existentielle.

Il y a de la magie et de l'envoûtement dans cette peinture de chair et de pensée.

Pierre Souchaud, « Guy Brunet : Une lumière, une intensité, un mystère », Artenion, janvier-février 2008 (extrait).


« Le Miroir » - Huile sur toile - Galerie Gilles Naudin

When one meets Guy Brunet to talk about his work, one should have little hope for comments. Not by prudence or conceit, but because deep down he is convinced that his painting cannot be told. "The painting I'm doing, I think it; it occupies time and space."

Guy Brunet paints with a freedom detached from any servile constraints towards fads. His pictorial qualities make him confront boldly the human figure from which his sensual and thick brush expresses the fragility of flesh time has turned limp. This is by an inventive framing that his scenes break with the old masters whose legacy he claims.

Lydia Harambourg , Gazette Drouot January 2008 (excerpt)

What is fascinating with these images is the surreality of the unreal, this way of pushing to the extreme the visible representation, to capture the invisible, the underlying, the barely conceivable, and grasping in the semi-darkness of the studio, this fragile and mysterious existential light.

There is magic and enchantment in this painting of flesh and mind.

Pierre Souchaud (excerpt).
A PARTIR DU 6 JUIN A 18 HEURES AU CHATEAU-MUSEE GRIMALDI DE CAGNES-SUR-MER

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