vendredi 18 septembre 2015

Paris : Benoit Barbagli

Une sorte de métaphore comme la (planète) terre

TADAM .. voici la Terre… la terre toute entière, le jeune homme d’un coup, d’un seul leva la cape, les cheveux encore mouillés et le nez toujours bien rouge et douloureux de la méduse qu'il s’était prise dans la figure pendant le chemin du retour. Dans la mer, les vagues le maltraitaient déjà beaucoup, il avait bu trois fois la tasse le temps de l’expédition il nageait en hâte vers la rive et paf ! encore une vague qui lui mit la tête sous l’eau et paf ! une méduse sur le nez. « Ah!! ça fait un mal de chien » il ne cessait de répéter. Et tout ça c’était pour voir la terre.
Voir la terre entière, comme dans un tour de magie dont on ne sait pas vraiment si c’est juste un peu d’embrouille, un truc d’hypnotiseur, peut-être même de charlatan. Ou s'il se passe vraiment quelque chose, du genre on va la voir vraiment la terre !
Comme si habillé en cosmonaute on partait dans l’espace avec ces fusées construites au nucléaire, d’où l'on voit la terre tout en flottant, attaché à cette espèce de cordon qui nous empêche de disparaitre dans l’espace, mais ce jeune homme c’est dans la mer qu’il flotte et pas très bien je vous l’accorde. En ce qui concerne la fusée, la sienne à la forme d’une soucoupe, et il parait que ce n’est pas avec le nucléaire mais avec la télépathie qu’elle fonctionne, mais la soucoupe c’est pour son prochain tour…
Car là c’est encore plus fort, c’est la terre entière qu’on va voir, la terre entière sur la mer.
Le public en attente… La cape se lève, (la suite sur http://benoit-barbagli.com/portfolio_page/une-sorte-de-metaphore/)

Du 24 au 27 septembre 2015, au 71Bis rue Lamarck, 75018 Paris
Vernissage le Jeudi 24 septembre à partir de 18h
Performance de Tristan Blumel vendredi 25 septembre à 18h

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